Les oiseaux de la colère - 2016

  

Paru aux éditions Dualpha

Prix de vente public : 21 € , 130 pages, 
ISBN N°9782353743100

Résumé  
Ce livre émouvant rapporte l’histoire d’un homme, Giuseppe, qui vit à Paris. Pour avoir voulu nourrir des pigeons, il se fera expulser de son appartement par la mairie socialiste du IVe arrondissement, ce qui le conduira à vivre définitivement dans la rue.

Le livre évoque également le droit des animaux et leur utilité dans l’équilibre de la vie humaine. Il porte un regard sur l’humanisme et donne une définition du développement durable. La vraie tolérance n’est pas imposée par la pensée du pouvoir actuel mais par le droit de penser différemment.

EXTRAIT DE L'AVANT-PROPOS DE L'AUTEUR 
Giuseppe a des revendications. 
Ce qu’il veut prioritairement c’est que justice lui soit rendue. Récupérer son logement est une priorité. Ensuite il veut voir l’évolution du statut des animaux en France, insuffisante encore aujourd’hui, et l’abrogation de la loi sur l’interdiction de nourrir des pigeons. 
Tuer les pigeons reste la méthode de régulation privilégiée des mairies, car moins coûteuse. Giuseppe a réfléchi à l’installation d’abris afin de les éloigner des villes tout en régulant l’espèce par une contraception.  
Mesdames, Messieurs les maires, votre pouvoir régalien est issu du vote démocratique qui doit s’exercer pour le bien de tous les habitants qu’ils soient pour ou contre vos décisions !
Alors pourquoi ne pas chercher avec ce vieil homme une médiation en lui proposant une solution convenable ? 
Giuseppe raconte qu’il a rangé ses costumes et ses belles chaussures dans un carton. Il est fier de les montrer mais il ne peut plus les porter. Rendons à cet homme ce qu’il a de plus cher, sa fierté.
L’espoir reste en lui. C’est encore ce qui le transporte sur les chemins d’une foi sans limite.
Fort heureusement la poignée d’ignobles égocentriques vieillissant prématurément par absence de bonheur dans leur vie donne envie aux autres de se battre pour l’avenir.
Giuseppe est libre, libre d’agir à sa guise. Philosophe, il n’oublie pas que même si les autres ne le reconnaissent pas à sa juste valeur, le changement se produira par imitation de ses actes.
C’est la vie tout entière qu’il aime. Il remercie chaque jour la providence d’être vivant pour aider ses oiseaux et accomplir son dessein, lui l’homme de la terre de Calabre en Italie.
Giuseppe, l’homme seul à la santé éphémère, au dos voûté par la fatigue de la rue et au cœur fragile ne se plaint jamais. 
Il tire du bonheur de son utilité pour ses oiseaux, poursuivant sa quête rue après rue, sous le soleil ou sous la pluie...
Extraits du livre 

Pour Giuseppe, l’épreuve n’est pas tant de survivre à la rue, que de donner un sens à sa vie au-delà de ses propres contradictions.
Les paradoxes sont nombreux dans la définition même de la condition humaine. Elle touche à la fois l’homme dans son essence et dans son existence. Comment peut-il s’accomplir s’il ne peut s’exprimer librement face à des oppositions fortes qui mettent en péril ses convictions, ses pensées, son mode de vie ou sa quiétude.
Qui prétend pouvoir enfermer l’homme dans une « définition » restrictive de son essence naturelle à vouloir à tout prix qu’il s’épanouisse dans une société ?
Sa liberté est mise en péril au profit d’une condition humaine soumise ou démissionnaire.
L’homme ne peut pas s’ouvrir aux autres dès lors que sa nature est affaiblie par une société basée uniquement sur la peur.(Chapitre 6) 

La pensée « normée » qui porte atteinte à la vérité mérite d’être contestée par les individus libres de penser et surtout libres d’agir car elle fonctionne tel un rhétoricien dogmatique qui impose son point de vue sans aucune discussion possible. Son leitmotiv est « la règle », s’opposant même aux idées de progrès. (Chapitre 6)

Chaque jour, le combat pour l’avenir de l’humanité insuffle l’action de Giuseppe. Il lutte de toutes ses « dernières » forces contre les transgressions d’une société qui ne respecte pas ses engagements.
Il est difficile pour nombre d’entre nous de définir précisément les valeurs de la société dans laquelle nous voulons vivre et de les défendre lorsque les rayons des supermarchés parviennent toujours à « gaver » les populations.
Les liens entre la surconsommation et l’absence de débat sur notre identité méritent d’être soulignés. Les revendications sont moins nombreuses lorsque l’estomac est rempli et que les caddies sont pleins. (Chapitre 7)

THOREAU nous rappelle à notre bon sens lorsqu’il dit que l'homme sage est utile tant qu'il reste un homme et qu’il refuse d'être de la glaise ou de jouer les bouche-trous et laisse cette mission à sa poussière. C’est ainsi qu’il considère la tyrannie de la majorité comme une insulte à l’esprit : "L'État ne s'adresse jamais intentionnellement à la raison de l'homme, intellectuelle ou morale, mais seulement à son corps, à ses sens. Il n'est pas armé d'un esprit ou d'une honnêteté supérieure."
Giuseppe se doit de défendre ses positions en opposant son intégrité intellectuelle car, seul son esprit « libre » est capable de transgresser les interdits pour atteindre sa vérité. (Chapitre 8)

Nous trahissons notre être en obéissant servilement à des règles de société qui dominent nos valeurs humaines. L’Etat nous contraint à nous taire toujours plus. Nous subissons un préjudice à notre droit inaliénable et naturel qu’est la liberté.(Chapitre 8)

L’austérité provoque le pessimisme de la population et l’endettement du pays. Tout ceci accroît les déséquilibres qui finissent par augmenter la pauvreté. 
Aujourd’hui déstabilisées par le monde et la politique de l’Europe, la nation est impuissante à faire face à toutes les problématiques actuelles. Cet effondrement crée de l’agressivité entre les individus qui cherchent à survivre dans un contexte où vivre, tout court, est difficile. L’avenir du citoyen français se joue sur des coups de chances ou des réseaux de connaissances bien construits pour se sortir d’une mauvaise situation et trouver du travail. (chapitre 11)

Sauvons le soldat Giuseppe ! 

Maraude à Paris...
Maraude à Paris
Philippe Milliau, Président de la chaîne TVLibertés  (préfacier) 
L'ouvrage que vous allez lire est écrit par une femme qui a du cœur; il relate avec émotion la tragédie, au sens antique du terme, qu'est devenue la vie de Giuseppe.

Au delà de la légitime émotion devant l'attitude inhumaine de la mairie de Paris et d'un certain nombre d'habitants de ce quartier bobo de la capitale, Marie-Simone POUBLON nous convie à un examen de conscience. A l'appui de sa noble démarche, elle nous livre des réflexions philosophiques et politiques dans une vaste fresque bourrée de citations d'auteurs les plus divers.

Il est permis d'être d'accord ou non avec tel ou tel aspect de la passion de Giuseppe, avec telle ou telle réflexion ou affirmation de l'auteur.

C'est d'ailleurs l'une des caractéristiques de la civilisation européenne que de pouvoir concevoir, proposer, discuter d'opinions divergentes sur tous les sujets; ce fut la grande différence de l'agora grecque où les citoyens traitaient des affaires de la cité, du forum romain où l'on débattait de la marche de Rome, avec les pesanteurs de la pensée unique orchestrée par les tyrannies orientales. Eh oui, cette pensée unique et sclérosante, ces entraves à la liberté d'expression, déjà ! Cela ne vous rappelle rien en ces temps des lois liberticides développées en France depuis 1972 ?

Disons les choses : le quartier bobo du marais, celui dont nombre d'habitants agressent leur ancien voisin Giuseppe dont ils voudraient bien se débarrasser définitivement cumule pas mal des tares du monde actuel. Autour d'un monument qui n'a jamais eu et n'aura jamais une place harmonieuse dans ce centre du vieux Paris sont venues des populations emblématiques de cette société : individus roi du monde, totalement centrés sur eux, bouffis d'un orgueil démesuré et gouvernés par l'argent et la futilité. Leur tempérament fait rimer intérêt avec méchanceté. Dans leur poursuite frénétique de l'augmentation sans limite de leurs moyens financiers, certains n'hésitent pas à détruire emplois et ressources locales pour faire fructifier leurs placements et assouvir leurs désirs. Leur dire et leur faire sont évidemment bien éloignés l'un de l'autre ; leur humanité et leur charité sont d'autant plus vives que leur objet est éloigné. Ainsi l'on adore les migrants, mais l'on veut éliminer un voisin dérangeant.

Au fait dérangeant pourquoi ? Le cri des mouettes, perçant et aigu dérange t-il le pêcheur breton ? Et le hululement de la chouette empêche t-il la ballade des couche tard ? Le coassement du corbeau rendrait-il la course du montagnard insupportable ? Bref doit-on vider la terre de toute forme de vie animale sauvage, pour laisser la place à un homme moderne qui ne veut pas être dérangé ? L'animal autorisé à vivre ne serait-il plus que celui qui est utile parce qu'on le mange ou le domestique au service de ses envies ?

Oui, la vie de Guiseppe et l'histoire qu'elle nous raconte peut gêner car elle nous renvoie à notre folie égocentrique.

L'évolution des espèces depuis l'émergence de la vie (ou l'hypothétique création) n'est-elle pas le grand roman de la co-appartenance des dites espèces. L'homme peut-il se détacher totalement de la nature sans dommages irrémédiables pour lui ? A t-il simplement le droit au nom de sa capacité technologique de briser les écosystèmes, d'attenter à la marche du monde ? Sa recherche perpétuelle de confort ne fait-elle pas de lui le dernier, l'ultime et total prédateur ; sa fuite en avant destructrice ne le conduit-elle pas au trans-humanisme ? La fin des animaux sauvages ne signe t-elle pas le destin de la fin des hommes ?

Bien au delà donc de l'histoire singulière d'un homme qui souffre, nous voici confrontés à la pensée unique, au fric roi, à l'égoïsme destructeur, à notre si récente incapacité à dire "nous". Dire nous avec les nôtres, nos concitoyens, nos animaux, notre terre.

Les arguments avancés par les protecteurs de bobos en face du protecteur d'animaux sont principalement de deux ordres :

- les pigeons causent des nuisances (souillures et bruit).

- ils se reproduisent excessivement.

Arguments recevables, mais qui auraient davantage de valeur si les hommes modernes savaient eux-mêmes mettre un frein à une démographie qui continue son envahissement méthodique et pas partout maitrisé (Afrique en particulier) : un milliard d'hommes supplémentaires tous les douze ans ! Et aussi s'ils savaient freiner la production de nuisances souvent irrémédiables qu'ils occasionnent partout ; des sols aux océans, de l'atmosphère au sous sol !

Et puisque le thème de cet ouvrage retrace l'histoire d'un homme devenu SDF, comment ne pas s'interroger sur le sort ce ces gens que les aléas de la vie ont jeté à la rue. Comment ne pas se questionner sur la capacité des pouvoirs publics à avoir trouvé en quelques mois des logements (provisoires ou non) pour des dizaines de milliers de clandestins appelés migrants ? Et pas pour les SDF du cru ? Quel accompagnement est proposé à nos SDF, avant qu'ils ne s'habituent à la marginalité ? Quels budgets, quels soins, quels conseils ?

Comment ne pas voir que ce sont des groupes privés et méritants qui tentent partiellement de combler les déficiences des collectivités envers leurs ressortissants. Ainsi les impôts de français servent davantage aux étrangers qu'aux natifs. Un peu comme si votre assureur vous faisait payer pour assurer tout le monde excepté vous!

Lorsque notre conscience est éveillée à toutes ces réalités, alors l'acte qui s'impose est "il faut sauver le soldat Giuseppe".

TV Libertés, la première chaine française de ré-information que j'ai l'honneur de présider s'associe bien volontiers, aux côtés de ses amis Marie Simone POUBLON et de l'admirable Pasteur BLANCHARD à cette cause.

TV Libertés donnera le retentissement nécessaire à ce livre, à ce témoignage, à cette aventure humaine.

Bon succès à ce livre militant ; pour que Giuseppe ne soit pas oublié, ni maintenant, ni plus tard !
Photos DR "les amis de Giuseppe" 
Pour commander le livre
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