Vianette Bienvenue - 2024

170 pages, prix de vente public 15 €, 
ISBN 978-2-9560804-7-3

       Comme le peintre qui peint un peintre qui peint, Vianette Bienvenue vous emmènera dans l'univers de l'étrange secret du Grand Hôtel de Wimereux. Vous  plongerez dans un roman aux récits uniques et aux destinées bouleversées où se cotoient la fiction et l’histoire.

          Un voyage dans le temps de 1890 à nos jours. Ce roman est basé sur des faits historiques et... surtout sur l'imagination de son auteure. Découvrez maintenant le secret bien caché du Grand Hôtel, révélé par lui-même !


"La promesse est tenue : une révélation étonnante du secret et des mystères de cette bâtisse la plus proche de la mer. Le Grand Hôtel raconte son histoire à Vianette Bienvenue, un vrai bonheur ! " 
                         Cercle littéraire Séia 

"L'âme humaine disséquée avec légèreté, humour mais aussi avec gravité et profondeur par le témoignage du Grand Hôtel. Surprenant et tellement vrai !" 
Marc M.




« Si vous pouviez entendre parler les murs du Grand Hôtel, voici ce qu’ils vous raconteraient…» 


AVIS DES LECTEURS

Ludovic G.

"C’est à la suite de la lecture de votre dernier roman L’Etrange Vianette Bienvenue que je me permets de vous écrire... Au-delà du plaisir général que j’ai eu à vous lire, j’ai éprouvé un sentiment bien particulier notamment lors de la seconde partie de votre ouvrage : un mélange de satisfaction et de mélancolie, lequel est resté pour moi un amalgame plus que plaisant tout au long de ma lecture.

 

D’une part, la satisfaction fut celle de s’imaginer la jeunesse du Grand Hôtel : le faste de ses salons, de ses fêtes, de ses parquets, de ses miroirs, de ses meubles et de ses tableaux qui l’avaient habillé autrefois. Mais c’est aussi le faste d’une clientèle notable ayant jadis fréquenté ces lieux. A cet égard, l’idée fantasque d’y croiser une dame à l’ombrelle lors de mon séjour m’avait plusieurs fois traversé l’esprit…

 

D’autre part, un sentiment de mélancolie est venu s’interposer lorsque l’Hôtel nous conte les blessures subies dans sa pierre : le dépouillement de ses richesses, le démantèlement de ses balcons, son exposition aux flammes ou encore son morcellement en lots d’appartements.

 

Toutes ces affres me font amèrement regretter cette période révolue du Grand Hôtel qui, tout comme pour ses clients, était celle de sa « Belle Epoque » : époque qui me fascine tout particulièrement.

 

Ainsi, c’est cette confusion de ces deux émotions qui m’ont permis d’apprécier pleinement L’Etrange Vianette Bienvenue. Aujourd’hui, je prends plaisir à imaginer le Grand Hôtel tel qu’il était dans le passé et ce, grâce à sa cage d’escalier et son ascenseur d’origine, mais aussi désormais grâce à votre roman ! En ce qui me concerne, le Grand Hôtel – bien qu’il ne soit plus dans son état originel – fera toujours l’objet de mon admiration ; et j’aurai à l’avenir une pensée systématique pour Vianette Bienvenue en passant devant sa façade.

 

Je serai encore plus qu’avant à l’écoute – et pour reprendre vos mots – de toute pierre qui quelque part me racontera son histoire.



 

EXTRAIT
AVANT-PROPOS

   Comment tout ceci est-il arrivé ?

   Personne ne sait.

   Voir l’invisible, c’est louche !

 

   Résumons cela en un seul mot : sensibilité.   

   Sentir que les images qui vous arrivent sont du domaine… comment dire ?…un peu étrange, c’est dire qu’elles dépassent ce que vos yeux peuvent voir. Pourriez-vous y croire et dire que c’est la vérité ?

Personne ne le sait.

 

   Alors il faut chercher, chercher encore et toujours les preuves de vos intuitions sensibles.

 

   Voir des images dans votre tête c’est de la folie ! Eh bien, comme vous y allez ! Elles arrivent d’un seul coup et vous vous dites : mais c’est quoi au juste ce truc-là ? Certains diraient, un souvenir qui remonte, d’autres, un rêve tout éveillé.


    Voir le passé dans les murs, dans un couloir du temps qui coudoie le vôtre pour, de temps à autre, croiser une vie : celle d’une femme, d’un homme, d’un enfant. Ils cherchent à vous parler et lorsque vous êtes dans un endroit marqué par les traces d’un passé, vous sentez le mystère, les secrets bien cachés de ceux qui n’ont pas voulu mourir pour de vrai.

   Oui, sentir ! Mais sentir ce je-ne-sais-quoi qui réveillerait vos sens. Vous frissonnez, vous respirez parfois des odeurs désagréables, vous fuiez aussi. 

 

   Le récit que vous allez lire retrace des faits historiques et imaginaires où les personnages hors du temps prirent racine.

   Ces rencontres avec l’étrange restent une fiction mêlée à des histoires du passé et du présent pour tous ceux qui ont eu et qui gardent pour Wimereux, un amour véritable.

 

   Dans ces textes, il y a l’imagination de l’auteure qui ne saurait encore aujourd’hui, affirmer que ce qui suit s’est réellement passé. C’est pourquoi ce livre est authentique et chaque moment, unique.

 

Entre réalité et fiction, les révélations et les secrets du Grand Hôtel ne vous laisseront pas indifférents comme ils n’ont pas laissé Vianette Bienvenue, l’héroïne de ce roman, indifférente !

 


Oeuvre de couverture "Le Grand Hôtel"

Aquarelle de Brigitte Graveline, artiste peintre de la cote d'Opale



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EXTRAITS

Partie 1, chapitre 1 : les grandes marées d'équinoxe

" ... Les marées annoncées allaient lui offrir le spectacle le plus beau qu’elle n’ait jamais imaginé !

Lorsque Vianette rentra de sa longue balade, la mer commençait à claquer contre les rochers dans un vacarme tonitruant. Elle s’installa dans son salon avec un grand café sucré et se dit qu’il n’y avait pas meilleure place au monde pour admirer les vagues.

Au chaud, sous un plaid polaire, les pieds repliés sur le canapé, et sur le gramophone-valise que ses parents avaient entretenu comme une œuvre d’art, un disque de Thomas Lindley y était encore ; l’adagio II, du concerto pour violon de ce Mozart anglais.

Le vent s’était remis à souffler très fort lorsqu’une vague vint se cogner à la digue et passa au-dessus en finissant sa course. La nature offre tant de beautés que Bienvenue ne savait où regarder. Elle se leva à plusieurs reprises pour profiter du spectacle depuis la fenêtre du rez-de-chaussée. Tout tremblait, tout vibrait. Une mousse envahissait les rues.

La mousse blanchâtre crachée par les vagues apportait le sable jusqu’au pied des villas. Elle les observait avec passion, les voyant monter et mourir doucement après avoir franchi les hautes murailles de la digue. Elles entraient parfois dans les rues et finissaient leur course devant les promeneurs ahuris par ce tableau que le Maître de la lumière, William Turner aurait pu peindre magnifiquement. Le ciel alourdi prenait maintenant des tons grisés. Une mer colérique, blanche et salée, aux vagues puissantes d’une hauteur impressionnante la laissait sans voix, ou presque, car à chaque vague elle s’exclamait par des onomatopées !

« Oh ! Ah ! Wouf ! Waoh ! » entendait-on dans l’appartement en approchant l’oreille de la porte d’entrée.

 

Cette féérie dura jusqu’à ce que la mer redescende un peu. Ces grandes marées d’équinoxes de printemps et d’automne sont des moments de pur bonheur.

La digue avait encore résisté aux assauts."


Partie 1, chapitre 4 : le mystère de la chambre 3 

"... Jules-Aimé Caron, le pas alerte, le corps droit, de taille moyenne, quelques rides sur un large front au teint hâlé, d’épais cheveux gris bouclés sur lesquels reposaient des lunettes aimait porter des costumes et des tenues plus décontractées pour certaines occasions.

De nature affable à souhait, curieux de tout, il était aussi un homme de paradigmes. Dans ce bâtiment, les résidents le considéraient comme étant le plus charismatique de tous. Il inspirait la confiance et tout un chacun aurait eu malgré lui, besoin de révéler ses secrets.

Mais c’est lui qui commença le premier… Il raconta à Bienvenue quelques bribes de sa vie d’ancien bâtisseur avant de s’engager sur le terrain de ses divagations nocturnes. Vianette lui semblait digne des confidences qu’il s’apprêtait à lui livrer.

Il la voyait baguenauder, comme lui, lors de ses sorties matinales et vespérales. Faire comme les autres et aimer les mêmes choses lui permettaient de se confronter à cette connivence réciproque. Suivre une piste était son credo. Non pas qu’il surveillait ses voisins mais il se rassurait en notant leurs heures de sorties et de rentrées. Simple curiosité ? Nul ne pourrait le dire ! ..." 


Partie 2, le secret du Grand Hôtel, brèves d'histoire de 1890 à nos jours, chapitre 10 : ALEXIA

      "Lorsque mon brave Eugène est venu sur cette plage, je n’étais pas né. On avait seulement et secrètement élaboré un plan sur un bout de papier pour me laisser penser qu’un jour, peut-être, un fou pourrait me semer comme on sème une fleur au printemps.

Il est arrivé avec les yeux d’un enfant regardant, observant, scrutant tout ce qui pouvait contenir matériaux nouveaux et architectures nouvelles. Je n’ai eu que faire de tout ceci n’étant que dessin sur une feuille laissée pour compte sur un bureau crasseux.

Il était accompagné de cette fille ravissante qui portait belle toilette et coupe de cheveux à la mode. Je me souviens qu’elle se nommait Alexia ou quelque chose du genre..."


.. Et puis, il se rappela son ami et frère de cordée, cet anglais bien en vogue dans son pays qu’il avait rencontré sur le sol français. Oui, il avait une idée en tête Eugène, le faire venir ici, à Wimereux.

Cette immense bâtisse anglaise était remarquable et solide, ce manoir, bijou du siècle, pourrait amuser les constructeurs, plein de prouesse et d’audace.


Eugène aimait partager ses idées et ses réflexions avec Alexia

« Mansion…quelque chose… Oui c’est cela Woodchester Mansion ! Et si cette architecture naissait ici aussi ? Après tout, il y a tant de Britanniques, cela ne pourrait que marcher. Mais pour en faire quoi ? A eux d’y réfléchir, ce n’est pas mon travail. Moi, c’est l’architecture nouvelle, novatrice, d’expansion. J’ai assez donné dans les vieilles pierres et les forts. J’en ai assez ! Il faut vivre avec son temps. Bucknall (1) le sait. Que de temps perdu à nourrir le passé alors que l’avenir s’ouvre ici. Me voilà trop vieux pour penser à escalader les forts, les châteaux aux marches qui n’en finissent plus, les coursives humides et les murs suintant d’eau sale. La modernité ! C’est maintenant ce que je désire au plus profond de moi. Les châteaux, ce sont pour les vieux aristocrates, moi je suis un homme de la nouvelle vague des constructeurs. Alexia, vous allez venir avec moi ! ».

 

Alexia acquiesça.

Où donc ce nouveau compagnon l’emmènerait-il ? Il avait à la fois renommée et fortune, alors que voulait-il de plus ? 


Il croqua quelques dessins sur le carnet de notes et en fit cadeau à Alexia.

« Vous voilà célèbre, la plus célèbre des femmes de cette digue (2). Vous méritez cet honneur où je ne m’appelle plus Eugène Le Duc ! Je suis un prince, un vagabond, un homme libre de mon destin et il est maintenant lié au vôtre. Bon, je vais y penser sérieusement à cette bâtisse… Que diable allons-nous chercher de mieux que ce que des cerveaux comme Bucknall peuvent concevoir ? Il faut que je lui envoie une missive et que nous nous entretenions de cette architecture qui fait office d’avant-garde. Nous avons ici ce qu’il nous faut. Il faut dorénavant du talent, de l’envie… et de l’argent. A croire que Dieu et l’impossible sont liés. N’est-ce pas ma chérie ? »

 


NOTES :

(1)  Benjamin Bucknall (1833-1895) fut l’architecte de Woodchester Mansion. Bucknall traduisit en anglais cinq ouvrages d’Eugène Viollet-le-Duc entre 1874 et 1881. Bucknall rencontra ce dernier en France en 1861.

(2) La digue de Wimereux ne fut construite qu’en 1924. Cependant « digue » a aussi le sens d’obstacle naturel qui protège, retient, arrête une force jugée excessive. Eugène Viollet-le-Duc avait-il peut-être ici une vision du futur ? 




AVIS DES LECTEURS

Monique B.

"En vacances à Wimereux Côte d’Opale

Ce lundi 8 juillet, malgré une météo maussade

Contre vents et marées ,je me suis rendue à la Galerie dig’espace sur la digue, pour rencontrer Marie Simone Poublon l’Autrice. J’ai acheté son dernier livre que je ne quitte plus (c’est mon livre de chevet depuis j’aime beaucoup cette histoire du grand Hôtel )très agréable à lire… Belle rencontre très Sympathique "



Annie D. M., Author

"It was Nice to meet you ! J'aime votre livre !"




Alexandre D.

"Votre roman délivre la clé de l'utilisation du temps. Le temps passé qui nous enseigne les origines, le lien avec notre famille, le savoir des anciens et des siècles qui nous précèdent et le temps présent, qui n'est que la jouissance de l'instant déterminant le futur en fonction des actes dictés de nos apprentissages ou de notre ignorance...

Ce roman est un voyage avec ceux qui nous ont précédés, comme ceux de la "Belle Epoque". Les histoires que nous traduit la romancière Vianette Bienvenue du secret chuchoté par les pierres du Grand Hôtel en disent long sur la substantielle moelle de notre existence, à savoir les émotions qui font de nous des êtres vivants cherchant inlassablement le bonheur. Le roman décrit des comportements avec humour et réalisme et montre aussi à quel point l'homme est vaniteux... Une belle lecture qui nous balade depuis 1890, des révélations au travers d'anecdotes ou comme le dit l'autrice "de brèves d'histoires" ! Merci à vous, ce roman est un bonheur à partager. Au plaisir de vous revoir au salon du livre en octobre !"



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